Le 12 mai, nous avons visité les locaux du Relais, à Bruay.
Après quelques difficultés (je crois que la dame avait oublié Madame GREBAUT ) et avoir laissé les filles faire du shopping dans les boutiques, nous sommes entrés.
Les employés trient les vêtements que nous mettons dans les containers.
Certains habits sont compressés et envoyés à l'étranger, d'autres sont coupés en morceaux, les plus beaux sont revendus dans les boutiques DING FRING.
Il y a même quelqu'un qui trient les chaussures. Les chaussures orphelines sont envoyées en Afrique où les personnes sont capables de retrouver toutes les chaussures perdues. Incroyable, non ?
Et avec les jeans, ils fabrique de l'isolant thermique !
On n'aurait jamais pu croire ça sans le voir !
Le "Nous", c'est :
Thessa, Shaëlle, Julie, Océane, Emmeline, Priscillia, Marion, honneur aux boulets de Monsieur LAVOISIER.
Arthur, Alexis, Maxime, Louis, Judicaël, Brian et Corentin, les Petits Joueurs de Madame GREBAUT.
Et pourquoi de telles appellations ? Nous le saurez en nous lisant !
C. GREBAUT
Le 9 septembre 2014 nous devions aller a Ohlain et tout compte fait nous avons visité Houdain avec M. Lavoisier et Mme Grébaut.
Nous sommes partis a 14h00 du collège à vélo. Nous ne sommes pas allées a Ohlain car Priscillia s'arrêtait toutes les 5 minutes. Mais c’était marrant, elle rigolait quand même.
Nous sommes passé par des chemins de terres, nous avons aussi empreinté des routes. Nous avions des règles a suivre : interdiction de se doubler, ne pas faire de cabriole, ne pas faire le Kéké … n'est-ce pas Alexis ! Il fallait avoir plusieurs mètres de sécurité mais il fallait aussi avoir un casque et un gilet jaune. Les personnes dans la rue devaient nous repérer de loin. C'était super bien !
Et oui, c'est la rentrée !
Jeunes gens, rappelez-vous que vous êtes volontaires pour la dp3 !
Alors Monsieur LAVOISIER et moi vous attendons le mardi 9 septembre pour la 1ere sortie à vélo, de 14 à 16 heures.
Alors quelques conseils :
- MANGEZ à midi : interdiction de faire l'impasse sur les féculents !
- Il est inutile de prendre 3 tonnes de ravitaillement. Un gâteau et un peu d'eau, éventuellement quelques sucres suffisent.
- Le jean est INTERDIT. Sont conseillés les pantalons souples prés du corps.
- S'il pluvine, n'oubliez pas le Kway.
Alors courage et à bientôt sur le vélo !
C. GREBAUT.
PS : Une réunion d'information à destination de vos parents sera organisée la semaine du 8 au 12 septembre.
Le mardi 8 octobre, nous sommes allés à vélo à Annezin visiter l'entreprise LIOT / OVONOR.
Madame GREBAUT a commencé par ounlier son appareil photos !
Quand on est entré dans l'entreprise, Mme LEFEBVRE nous a obligé à mettre une blouse, une charlotte et des chaussons aux pieds : bonjour l'allure !
Cela permet d'éviter de mettre des microbes partout.
Les dames qui travaillent chez LIOT ne doivent porter ni bijou ni maquillage pour éviter toute contamination.
Et pourquoi tant de précautions ?
LIOT casse des œufs ! 1,6 millions d'oeufs chaque jour.
65 personnes travaillent à séparer le blanc des jaunes, ou à faire de gigantesques omelettes. Heureusement, les œufs ne sont pas cassés à la main mais par des machines.
Chaque palette port 750 kilos d'oeufs, un camion contient 28 palettes, 5 ou 6 camions entrent dans l'usine chaque jour.
L'entreprise travaille pour produire des omelettes d'un litre, 10 litres, 100 litres pour des cantines scolaires ou des entreprises comme LESIEUR, AMORA, HARYS, PASQUIER, HAGEN-DASZ …
L'entreprise extrait aussi du blanc d'oeuf une protéine appelée « lysosime » qui entre dans la composition du médicament « Lysopaïne ».
De très nombreux tests d'hygiène et de sécurité sont réalisés chaque jour.
Une visite très surprenante, très instructive !
Pauline, aidée par Marie et Anaelle.
Et oui, voilà quelques semaines que nous sommes muets.
Les articles qui arriveront dans les quelques semaines à venir ne seront pas mis dans l'ordre.
Mais qu'importe : nous sommes toujours vivants !
CG.
Le mardi 5 novembre 2013, nous sommes allés au RELAIS de BRUAY LABUIERE, sous la pluie.
Nous avons été reçu par Marie, chargée des relations publique.
Elle nous a expliqué le fonctionnement de l'entreprise et sa fondation par l'Abbé Pierre.
LE RELAIS et EMMAUS, c'est complètement différent. EMMAUS héberge des gens en graves difficultés sociales et qui doivent travailler pour payer leur logement et leur nourriture.
Le RELAIS est une vraie entreprise avec de vrais employés qui travaillent pour gagner leur vie.
Et que font-ils ?
Ils trient des vêtements, des chaussures, toutes sortes de choses.
Les particuliers mettent des sacs sur le trottoir ou dans les grosses bennes blanches que l’on trouve sur les parkings des supermarchés et le RELAIS les ramassent. Les employés trient alors dont les particuliers n’ont plus besoin. Les plus beaux vêtements sont revendus dans les boutiques DING FRING, les autres sont parfois réduits en petits morceaux et envoyés pour être réutilisés partout dans le monde.
Il faut savoir que, grâce aux dons de vêtements, le RELAIS crée, en France, 1 emploi par semaine depuis 1984.
Pour la 1ere fois de l’année, nous sommes rentrés trempés ! En quittant le RELAIS, on a bien cru échapper à la pluie, mais une magnifique averse nous a rincés. Pourtant, nous n’avions que 4 kilomètres à faire !
Quelques notes supplémentaires :
Le RELAIS est une SCOP (Société COopérative et Participative), c’est dire que chaque employé est « actionnaire » de l’entreprise. Le patron du RELAIS ne gagne que 3 fois plus que le plus petit employé.
Les jeans que vous donnez au RELAIS sert à fabriquer les isolants pour les maisons : c’est le RELAIS qui possède le brevet de fabrication ! CG.
COENMANS est une entreprise de récupération de métaux située sur le port fluvial de BETHUNE.
Elle achète des métaux et les revend au kilo (évidemment, le kilo de ferraille ne vaut pas le même prix que le kilo de Cuivre!). Les métaux son triés, séparés les uns des autres, classés et envoyés. Elle recycle aussi les cartes mères des ordinateurs (qui renferment des trésors, entre-autre les « terres rares »). L'entreprise recycle aussi une bonne partie de véhicules usagés qu'elle reçoit.
Elle utilise 3 moyens de transport : les canaux avec les péniches, le ferroutage et le camions.
Nous avons vu une péniche pleine de métaux divers en partance pour la Turquie.
Il est à savoir que COENMANS réalise un chiffre d'affaire de 21 millions d'euros.
Nous, les garçons, avons remarqué le manque de chance des « boulets » (ce n'est pas moi qui appelle les filles comme ça, c'est M. LAVOISIER, je le jure ! ) : Florine a tenté de crever mais on a réparé et Anaëlle a eu des problèmes de selle ! Si, Si, comme je vous le dis !
Julien.
Il faut bien que je les défende, ces pauvres demoiselles ! Que feriez vous si Mme GREBAUT n'était pas là pour vous montrer la route ? Hein ???
Les filles !
Les articles sur les sorties passées et à venir seront publiées en novembre.
Des sorties sont prévues dans l'avenir : n'oubliez pas de prendre votre vélo et votre sandwich les mardis 1er et 8 octobre ainsi que le 5 novembre.
C. GREBAUT.